Depuis le Concile Vatican II, le sacrement des malades, force de vie pour les souffrants, est reçu plus fréquemment et n’est plus limité aux derniers instants d’une existence humaine.
A travers cette présence aux malades, c’est bien l’amour particulier de Jésus pour les souffrants qui est manifesté par son Église. « A travers nous, c’est Jésus qui s’approche des malades pour leur dire combien ils ont de l’importance à ses yeux » .
La célébration de l’onction des malades est toujours un moment humainement très fort pour le prêtre, le malade et sa famille.
Un geste très ancien
En accomplissant les gestes de l’imposition des mains suivie de l’onction d’huile sainte, le prêtre s’inscrit dans une tradition qui remonte au temps du ministère de Jésus. Dans l’Évangile de Saint Marc, nous lisons que les apôtres « faisaient des onctions d’huile à beaucoup de malades et les guérissaient ».
En marquant de l’huile sainte le front, siège de l’intelligence, Dieu nous invite à comprendre ce que nous vivons à travers la maladie ; en marquant nos paumes, Dieu touche le lieu de l’intelligence pratique, de la charité qui passe par nos mains.
L’huile sainte imprègne la personne afin qu’elle se laisse toucher au plus profond de son âme par Jésus-Christ.
Le Sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le Sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. Par ce Sacrement, c’est le Seigneur Jésus qui vient rencontrer son frère, sa sœur dans l’intimité de son cœur pour lui apporter les grâces nécessaires dans l’épreuve de la vieillesse ou de la maladie…
Pour mieux connaître le Sacrement de l’onction des malades :
Voir : eglise.catholique/sacrement-des-malades